Les dos sont des mystères.
Quand on les observe dans une file d’attente, dans un bus… ils sont une source d’infinies questions. Comme les voix qu’on entend, sans voir les visages et les bouches d’où elles sortent.
Ce genre d’observation pousse inévitablement à imaginer, à se fabriquer mentalement la face qu’on ne voit pas, à construire une identité.
Mais finalement, en observant les dos d’un peu plus près, on se rend compte qu’ils ne sont pas si muets et anonymes que ça.
Ils livrent une quantité de détails, ils sont finalement très bavards.
Les dos parlent.
D’où l’idée et l’envie de m’intéresser à ce côté pile comme s’il était un côté face.
Les prises de vues ont été faites dans des endroits publics. Je les voulais le plus naturel possible, liées au hasard des rencontres, sans aucune préparation psychologique ni artifice.
Plutôt amusés et surpris, rares sont les dos qui ont refusé.
Cette série tente de changer notre champs de représentation du visage humain, et malgré le fait que ces gens-là nous tournent le dos, ils satisfont néanmoins notre désir d’identification.
Série réalisée lors d'un stage photo aux rencontres d''Arles
avec Olivier Culmann (Tendance Floue).
PILE (2012)
PhotosLes dos sont des mystères.
Quand on les observe dans une file d’attente, dans un bus… ils sont une source d’infinies questions. Comme les voix qu’on entend, sans voir les visages et les bouches d’où elles sortent.
Ce genre d’observation pousse inévitablement à imaginer, à se fabriquer mentalement la face qu’on ne voit pas, à construire une identité.
Mais finalement, en observant les dos d’un peu plus près, on se rend compte qu’ils ne sont pas si muets et anonymes que ça.
Ils livrent une quantité de détails, ils sont finalement très bavards.
Les dos parlent.
D’où l’idée et l’envie de m’intéresser à ce côté pile comme s’il était un côté face.
Les prises de vues ont été faites dans des endroits publics. Je les voulais le plus naturel possible, liées au hasard des rencontres, sans aucune préparation psychologique ni artifice.
Plutôt amusés et surpris, rares sont les dos qui ont refusé.
Cette série tente de changer notre champs de représentation du visage humain, et malgré le fait que ces gens-là nous tournent le dos, ils satisfont néanmoins notre désir d’identification.
Série réalisée lors d'un stage photo aux rencontres d''Arles
avec Olivier Culmann (Tendance Floue).